mardi 18 septembre 2007
Un hâvre de paix
Dans ce monde de brutes comme le dénonçait jeanne d'arc aujourd'hui (pour comprendre, fallait regarder le JT), y a des petites douceurs, d'abord les mots doux de l'amoureux qu'on retrouve dans son sac, et puis le nouvel album de devendra banhart. Devendra Banhart. Je ne sais pas d'où il vient lui, ni où il vit, mais à mon avis très loin de la Terre ferme.
Encore des morceaux excellents, transcendant la folk actuelle, toujours un temps d'avance, proche de l'exentricité, des ballades langoureuses puis entraînantes et qui finissent, en douceur ou en rythme-percussions entrecoupées de sons étranges, pas désagréables, envoutants, des sons qu'on entend pas sur un album de musique d'habitude. Des cris, des rires, ou des bruits d'animaux.
J'adore sa voix, ses accords à la guitare, ses arrangements, cette surprise qu'on ressent au milieu d'une chansons quand ça part on sait pas où. Il y a un lieu qu'on ne nomme pas, dont on ne parle pas, qui existe pour certains, et que d'autres ignorent, un endroit plein d'arbres, avec une brise légère et du soleil. Des oiseaux parfois. Mettez la musique de devendra dans le lecteur, n'importe quel album, ils sont tous géniaux, et fermez les yeux. On marche pieds nus là-bas, on n'a ni froid ni chaud, on se sent léger, on se sent bien. Ecoutez-le en boucle. Elle vient de là-bas cette musique, elle ignore les époques, le temps, les styles à la mode, elle a créé son propre monde.
Votre dévouée.
Post scriptum: mention spéciale à "shabop shalom"
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