mercredi 7 juin 2006
En finale!
Bon, il est minuit passé, j’ai les yeux qui piquent, les oreilles qui chauffent, la rate qui s’dilate mais je poste un message parce que c’est pas tous les jours que notre pays est en finale de la coupe du monde de foot.
Il faut d’abord préciser que je n’aime pas le sport: ni en faire, ni regarder les autres en faire, mais il y a un truc qui me fascine: la foule. Les jours de grands matchs, la foule est immense, elle hurle, elle frappe dans ses mains, des milliers de personnes ne sont plus qu’une seule entité, d’une puissance effrayante. Je suis convaincue qu’à l’instant où la Marseillaise s’est élevée des gradins, braillée par des centaines de centaines de voix, les coeurs se sont mis à battre plus fort. Je ne sais pas si les joueurs prennent vraiment conscience de ça, mais il y a un sentiment qui passe à ce moment là, pas vraiment descriptible: entre la peur, la détermination et la joie.
Et puis il y a l’autre aspect de ces matchs qui me plait, celui qui est théorisé par d’auto-proclamés “penseurs” le soir à 23h dans une émission sans audience dédiée au nombrilisme: la cohésion sociale. Et pourtant, les nombrilistes ont sacrément raison: on a jamais fait mieux qu’une victoire en coupe du monde pour ressouder un peuple.
Autrement, comme mon lit m’attend, je vais de ce pas succomber à Morphée.
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