vendredi 18 juillet 2008

Bruxelles, juillet 2008.

Bruxelles est espagnole, un peu délabrée, légèrement pluvieuse, et incroyablement sucrée.
A Bruxelles, on mange des gauffres noyées de chocolat chaud et d'énormes crémeuses glaces australiennes, des tapas sur des bancs en bois dans une ambiances chaude et bruyante, des mets éthiopiens avec les doigts, des mets si épicés que vous en avez les narines qui fument et les papilles qui brûlent. C'est un délice.
A Bruxelles, il y a la Grande Place, les alentours proches avec des maisons parfois abandonnées, des musées gigantesques pleins d'objets datant de milliers, de millions d'années et vides de visiteurs. Des musées qui ressemblent de l'intérieur à l'école d'Harry Potter avec d'immenses escaliers, des dédales de couloirs et des portes ouvragées.
Il y a aussi des coppertos comme en Italie mais pas tout le temps. Des familles roumaines qui entraînent les enfants de 5 ans à mendier, des orchestres de musique classique mélancoliques aux coins des rues et des terrasses pleines d'espagnols buvant des bières.
J'ignorais que Bruxelles accueillait tant d'espagnols, à tel point que tous les vendeurs, tous les professionnels parlent leur langue, ou viennent même du pays.
A Bruxelles, il y a aussi un quartier arabe avec des gens qui ne semblent pas en sortir et des touristes qui ne font que le traverser pour aller à la gare, entre deux gouttes de pluie. Tous les deux pas, des boutiques d'informatique, des restaurants, des agences de voyage belgique-maroc avec des tonnes de gros sacs à carreaux entassés les uns sur les autres. Des femmes voilées de noir de haut en bas. Des vitrines sales, des trottoirs défoncés, des immeubles laids, une fête foraine abandonnée. Abandonnée comme les immeubles et comme certaines maisons du centre-ville avec leurs façades noircies et leurs carreaux cassés.
Drôle de pays.

Votre dévouée.

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