mardi 1 juillet 2008
Lettre ouverte à Devendra Banhart
Ceci est un appel désespéré à Devendra Banhart, le génie du folk américain (pour qui ne saurait pas encore).
Devendra, par pitié, arrête de t'habiller en fille, en femme, en danseuse orientale. Depuis que tu cotoies Nathalie-grosses-joues-petit-corps, tu fais n'importe quoi.
Devendra, tu es peut-être maigrichon, t'as peut-être les cheveux longs, mais t'as aussi une barbe ! Il faut te ressaisir et t'ancrer dans la tête que tu es un homme, et un homme, ça ne met pas de jupe ni de soutien-gorge.
Tu es excentrique Devendra, ça, personne n'en doute plus. Tu es également fou, mais finalement dans notre société, qui ne l'est pas? T'es sans doute moins fou que Nabot, qui a encore pété un cable l'autre jour à la télé et qui fait de nouveau le buzz sur internet.
Devendra, tu es un génie musical, mais tu n'as pas de potentiel comique. Je sais, je suis dure mais je ne sais pas ce que tu cherches à montrer en faisant l'idiot ou le travelo avec tes petits copains effeminés. Tu n'es pas drôle, tu fais juste peur parfois, quand il te prend de t'habiller en danseuse orientale. Tu me fais alors penser à une chanson des Tiger Lillies, et ça, c'est mauvais.
Elle est où ta mère? Faut que je l'appelle, ça peut pas continuer comme ça. Ah non c'est vrai, je me rappelle que ta mère t'a élevé dans une secte au Vénézuela, c'est pas une bonne idée de la consulter.
Devendra, si tu es le baromètre de notre monde, je crois que c'est un mauvais présage.
Débarrasse-toi de la bande de neuneus qui copie tes cheveux longs et ta barbe, largue Nathalie-grosses-joues-petit-corps, achète toi un pantalon au rayon homme (et pas au rayon enfant), mais surtout, surtout, sois un homme, pas cette chose étrange, mi-homme, mi-femme, mi-monstre du cirque Carnival. Ton excentricité ressemble à un bordel oriental de l'après-guerre dans les bas-fonds d'une ville crade et grouillante de monde.
Ta dévouée, un brin raisonnable (il faut parfois écouter sa raison).
Post-scriptum : ton dernier album déchire grave comme disent les djeuns. Quelque part, c'est quand même réconfortant.
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