Bon alors faut quand même que je narre le grand moment de solitude et la journée où j'ai probablement eu le plus de cran dans toute mon existence. "ça fait un peu beaucoup tout de même" allez-vous vous exclamer!
Non, je ne dis que l'humble vérité.
Qui a suivi mes aventures, sait que je passais un de ces concours qu'on prépare en un an en se rongeant les ongles et en apprenant des classeurs entiers remplis de données collectées dans d'obscures revues qu'on ne trouve que dans des rayons spécialisés de bibliothèques n'usurpant pas leurs noms.
Donc voilà, j'ai passé des oraux (3 en une journée parce que c'est plus fun quand on finit la journée sur les rotules en dissertant dans la langue de Shakespeare sur l'idée saugrenue de filmer des procès), puis j'ai passé un GRRRRRRand Oral. Rien que le nom, j'avais les boules, par anticipation.
La veille, je me suis dit : "ma fille, t'es fichue, de toute façon l'économie s'écroule et on va tous mourir, mais en plus tu vas te taper la honte devant une assemblée de professionnels".
J'ai eu le sujet et le vide s'est installé dans mon esprit. Enorme, gigantesque, envahissant moment de solitude. C'était un sujet sous forme de question (une question que je m'étais jamais posée), et qui balayait un programme entier de 5 ans d'université, et encore ! si j'avais suivi toutes les options possibles existantes sur terre.
Je ne vous le dis même pas ce sujet, c'est un cauchemare.
Heureusement, y avait eu les mots de Bien-Aimé sur le chemin pour aller à l'épreuve : rester calme, essayer de chercher quelque chose pouvant se rattacher au sujet, prendre le temps de réfléchir.
Reste que la prestation ne fut guère brillante mais a priori, ça a suffit. J'avais l'impression d'être dans un canot pneumatique avec un trou dans lequel il fallait que je souffle pour pas couler tout en ayant l'air de participer activement à une réunion mondaine.
Votre dévouée, de retour.
Post Scriptum : merci aux 2 personnes qui souhaitent devenir mes esclaves personnels, je mesure l'ampleur du sacrifice, et je vous remercie avec toute la sincérité dont je peux faire preuve en ces troubles circonstances. Pour Les 6 qui m'offrent l'espoir, ça a le mérite d'être noble. Pour l'unique personne qui souhaite m'offrir un gros chèque : sachez que je ne suis pas dupe! Je vais demander des renseignements à la Banque de France et en attendant, comme dirait Zaz, je fais un tour sur moi-même et jette une huitre sur un aveugle (Kamoulox's blague).
Tchuss.
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