Contrairement aux apparences, je ne suis pas à vacances, je me morfond, seule dans ma maison hantée au plancher pourri infesté d'insectes ignobles. Bien entendu, il fait froid, moche, gris, il pleut, sinon ce serait pas drôle.
Historiquement, j'avais aussi un mémoire à faire, mais toutes les bibliothèques universitaires de France semblent être fermées, évidemment quand j'ai besoin de bouquins et de revues pour parvenir à faire un semblant de plan. Je suis coincée, perdue, et en plus, j'ai faim.
Et là, y a un oiseau qui vient de se prendre ma vitre, en direct, pendant que j'écris ce post plaintif. C'est assez impressionnant. Et étrange. C'est comme quand je reviens, la nuit tombée, d'une soirée entre amis (quand ils n'étaient pas tous partis en vacances...) et que la cour de ma maison est plongée dans l'obscurité et le silence, et que seul le néon de la cabine téléphonique au fonds, grésille avec un petit bruit métallique. Cette vision fait naître en moi l'image du tueur psychopathe de Scream avec son masque au visage déformé et au couteau sanguinolant. Conséquence inévitable: panique à bord.
En plus, je me dis qu'il vaut mieux pas que je courre, sinon le bruit de mes pas alerterait un éventuel maniaque, donc j'avance lentement, silencieusement, jusqu'à la porte de ma maison, en me demandant si mon coeur va lâcher d'une minute à l'autre.
Hihi. C'est cauchemardesque. Bon, ben voilà, je vais me refaire une troisième tasse de thé pour me réchauffer et perdre le peu de fer que j'ai dans les veines.
Votre dévouée, d'un pessimisme inégalé.
vendredi 10 août 2007
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