Rahh chui déçue, canal n'a pas relevé le lapsus de la journaliste sur france 2 au JT de 13h qui au lieu de d'"auguste legrand", a parlé d'"alexandre legrand". Or, il y a une nuance entre ces deux personnages.
D'abord, c'est une histoire d'époque, d'âge, de conquêtes, de statut.
Ensuite la nuance devient plus floue en ce qui concerne la quête de gloire, à une échelle différente.
Je sais, Augustin Legrand est brave, au sens noble du terme. C'est juste que l'estime que j'ai pour son action, enfin pour le peu que je connaisse de son action (je suis tributaire des informations dispensées par les médias) est parfois un peu détournée par son côté exaspérant.
On dirait un acteur (ce qu'il est) déguisé en abbé pierre, juché sur un cheval et braillant contre des moulins à vent en signant d'une main les autographes et en agitant une tente de l'autre.
D'un autre côté si on zappe sa grande gueule et son hypocrisie qui lui transpire par tous les pores, s'il n'était pas là, les SDF seraient bien aisément oubliés. Il y aurait juste quelques infos de temps en temps, quand une personne meurt de froid comme un animal quelque part sur un trottoir de nos jolies villes.
Augustin Legrand, son fort, c'est la communication, plutôt efficace d'ailleurs: c'est crier très fort, agiter les bras et les jambes, sauter dans la seine.
Et parfois, y a plus que ça à faire, c'est le dernier recours: crier jusqu'à ce qu'un politique, bien au chaud dans son palais, daigne regarder par la fenêtre et se demande : qui fait donc tant de bruit? qui essaie de réveiller les électeurs?
Allons, je vous souhaite la bonne soirée.
Votre dévouée.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire