samedi 14 octobre 2006

Grand débat politique!


En vue d’un prochain “rendez-vous électoral” comme dit Beatrice Borloo, j’ai eu une super idée. Faisons un grand débat, nous qui n’avons pas peur.
Prenons nos méninges à deux mains et discutons pacifiquement des candidats.

On commence aujourd’hui:
Que pensez-vous de Ségo qui refuse de débattre au PS?

-> Avis à Superwoman et autres

Mon avis est que j’apprécie qu’une femme soit en tête des sondages, mais on doit choisir celui / celle qui sera à la tête de l’Etat à l’aide de plusieurs critères en relation avec nos convictions politiques profondes, pas en relation avec son sexe.
Donc, le fait qu’elle soit une femme est un point très positif sans être déterminant.
Selon moi, refuser de débattre dans l’enceinte même de son parti, avec ses “collègues” , en vue de l’élection du candidat qui représentera le PS à la présidentielle est une erreur.
Raisons:
- Parce qu’on élit un candidat pour ses idées, or les idées ont besoin d’être critiquées pour que l’on puisse mettre en lumière ses failles et ses intérêts.
C’est plus intéressant d’avoir quelques sons de cloches différents plutôt qu’un son unique. C’est la démocratie, non? Donner la parole à chacun, poser des questions, même celles qui dérangent, soulever des problèmes.
- Parce que ça fait celle qui recule, apeurée. Si elle a peur d’un échange avec ceux de son camp, ça va donner quoi face au petit Caporal?
- Parce que répondre aux journalistes qu’elle ne parlera pas économie (son point faible?) car de toute façon, si elle est présidente, elle aura des conseillers, c’est assez primitif comme réflexion. Un(e) président(e) se doit de comprendre tout de même les implications des grandes réformes économiques que son gouvernement pourrait nommer.
Contrairement à ce que disait le Vieux, un président, ça n’inaugure plus seulement les chrysanthèmes, ça peut être amener à prendre des décisions.
Du coup, moi ça me gène.

Voilà succintement mon idée.
Alors, ne nous affolons pas, ne nous battons pas, tout va bien, la modération est de mise et puis comme j’ai la vague impression que ça passionne pas les foules, tout va bien.

Bon, à vos claviers.

Votre charmante amie.

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