J'ai des copines. Je veux dire : j'ai des vraies copines, des filles qui m'envoient des mails pour souhaiter bon courage avant le concours blanc, des filles sur qui je peux compter, avec qui il est agréable de passer une soirée, qui ont de l'humour, de la répartie, des centres d'intérêts proches de miens et ça me fait bizarre tout d'un coup. Juste après le lycée, la fac m'avait déboussolée : j'avais "perdu" les inséparables Clo et Paulo partis suivre leurs voies et je m'étais retrouvée dans un amphi de centaines de personnes, et j'avais eu le malheur de trouver à côté de moi la personnification de l'hypocrisie. Mauvaise pioche.
Et puis l'année d'après, il y a eu Mélie Mélo : le coup de foudre. La fille qui ose tout, au style subjugant, la fille à qui tout va de toute façon, qui a la répartie cinglante et la boutade facile.
Il y avait Cap, le cerveau de l'organisation, celle qui faisait ses TD et qui suivait en cours. Cap et le rose, tout une histoire.
Puis, il y a eu Aurélia et Sandrine. Sandrine que j'ai redécouvert l'année dernière, l'organisée, la fille qui sait où on a cours, où on va, qui on est. En plus d'être le repère de tous dans la jungle universitaire, Sandrine est la Gentillesse; vous savez, ce truc que tout le monde oublie : à mi-chemin entre la politesse et le respect de l'autre. Je crois que de ma vie, j'ai jamais vu une personne aussi gentille. On galvaude trop ce trait de caractère mais c'est un des plus importants, il rend la vie plus belle.
Grâce à Amélie, j'ai aussi découvert Zébulodie, celle qui veut être maître du monde plus tard, celle qui, sur une photo, lance un regard aguicheur à son code civil, et qui aura une statue à son effigie dans la ville. C'est une question de jours.
( D'ailleurs, Zébulodie, si tu lis ceci, je sais même pas si l'opération semoule va aboutir, l'agent X semble avoir du mal à communiquer, autant à moi qu'à toi, j'espère toutefois qu'il te sollicitera comme promis).
Il y a aussi MF-la-plus-belle, toujours tirée à quatre épingles, la princesse du M2; Bé, celle qui a la chance d'avoir pour frère le type le plus drôle du monde après Bien-Aimé; Marie, la musicienne, avec toujours des récits à narrer autour d'un verre.
Isabelle, dont je n'oublierai jamais la générosité, chez qui on finit toujours par se retrouver, parce qu'on s'y sent bien, parce qu'elle prend soin de nous. Isabelle qui fait des gougères au fromage à damner un saint, et ça, à déguster sur son canapé moelleux, en parlant de tout et de rien, c'est du bonheur.
Mais il y a aussi quelqu'un qui n'entre pas dans la catégorie "copines" : Gary. Celui qui rend cette année supportable, autoproclamé superman, le seul étudiant féru de philosophie du droit, le type dont je ne comprendrai jamais la logique : faire un M1 après un M2 en même temps que l'IEJ...
En cette fin d'année universitaire, alors que certains ont réussi leurs concours, que d'autres continuent leurs thèses, que d'autres sont toujours en révisions, alors que chacun va partir vers de loins horizons à la recherche de la gloire, laissez-moi vous dire un mot, un seul, qui vient du coeur : merci.
Votre dévouée.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Olympe,
Je suis très touchée et très flattée par la lecture de ce billet et de ton "éloge" à mon égard. Je ne sais pas si je mérite de tels honneurs ! J'espere que je garderai alors ce trait qui me caractérise dans ma carrière politique car il s'agit d'un monde redoutable.
Pour moi aussi, tu es une vraie copine. Je n'oublierai jamais ton soutien que tu m'as manifesté pendant la campagne électorale. C'était un moment plein de doutes et d'interrogations pour moi, un univers nouveau dans lequel je me suis lancée et ton analyse et tes conseils (avec un ton toujours très posé) m'ont permis d'affronter sereinement et avec moins d'anxiété cette nouvelle période de ma vie.
Même si j'ai quitté en cours de route le "navire" de l'IEJ qui allait nous conduire ensemble vers le CRFPA ( que tu vas réussir sans aucun doute mon futur cher Maître )pour d'autres horizons, j'espere qu'on continuera de se voir de temps en temps comme on le fait actuellement.
Gros bisous
Sandrine
Enregistrer un commentaire