samedi 2 février 2008

Pot pourri de nouvelles

Alors voilà, je suis tombée, j'ai les genoux entièrement violets et le coude qui se déplie plus. J'ai regardé un film avec des personnages rongés par les regrets, qui se taisent sur leur malheur et babille sur le temps qu'il fait. J'ai bientôt fini mon stage et dans quelques mois je passerai mon concours. J'ai envie de courir, comme le type dans "ne le dis à personne" qui court comme s'il avait le diable à ses trousses et qui finit par se vautrer dans un virage, à bout de souffle. Dans l'adaptation ciné avec Cluzet, il tombe et se blesse au coude.

Et malgré tout ça, le monde tourne : Nabot a épousé Carla Bruni en troisème noces et les paris sont ouverts concernant la durée de cette union (personnellement, je table sur deux ans maximum, l'un ayant un probleme de constance généralisée vu qu'il y a deux mois il clamait encore son amour pour Cécilia, et l'autre revendiquant un état de polygamie perpétuel).
Garde patience, électeur, et endure notre Berlusconi français.

J'ai de plus en plus de mal à écouter ses déclarations incohérentes et contradictoires : un jour il annonce que les municipales sont un enjeu national pour l'UMP et le lendemain que non, non décidément, les journalistes sont des cons, ils ne comprennent rien à rien. Un jour, il faut que Bouton démissionne puis le lendemain : la Société générale est une banque privée, l'Etat n'a pas à lui dicter une conduite. Un jour c'est la mort des 35 heures, le lendemain, c'est pas du tout ça, c'est la faute aux journalistes.

J'ai l'impression que Nabot voudrait importer les conditions d'existence des journalistes russes en France, histoire de leur montrer qui a toujours raison dans cette société.
Ou alors il se contente de généraliser les conférences de presse présidentielles sans droit de réponse. C'est sympa comme méthode : un journaliste incompétent (pléonasme forcément) pose une question stupide, nabot répond par oui ou non ou mieux: il descend l'importun, tout le monde se marre et le tour est joué.

Avé Nabot, morituri te salutant!

Bon, j'arrête, je vais m'énerver toute seule et c'est mauvais pour mon coude.

Adieu, donc.
Votre éternelle dévouée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon rétablissement pour ton coude et bon courage pour la fin de ton stage: plus qu'une semaine si je ne me trompe pas !
bises
sandrine