Enfer et damnation, j'ai manqué les Césars 2007, avec les gros plans sur les visages faussement sereins à l'annonce des nominations, les sourires crispés, les tenues extravagantes (on se souvient de l'horreur qu'avait confectionné JP Gaultier pour Balasko il y a quelques années, elle était montée sur l'estrade, étouffant sous les plumes et je dois avouer, que malheureusement, on aurait dit une grosse poule hystérique).
J'ai quand même vu des photos: Cluzet affublé d'une moustache postiche, Mélanie Laurent qui sortait de son lit, Sabine Azéma qui avait mis les doigts dans une prise électrique...
Rahalala, pourquoi j'ai pas vérifié ce qu'il y avait sur canal au lieu de regarder la niaiserie romantique sur la 3. Fatum, fatum.
Il y a un truc qui me soulage: j'ai pas eu à supporter le discours des acteurs récompensés. "Je remercie maman, papa, non surtout les producteurs X et Y, et les co-producteurs Z et U." Et les voix chevrottantes, les larmes qui coulent, les reniflements, les remerciements insipides, les embrassades dénuées de sincérité, les "je ne suis pas particulierement une bonne actrice, non, non messieurs dames, simplement j'ai eu beaucoup de chance", "merci, je suis la fille la plus chanceuse du monde", "merci, moi aussi je me suis trouvée superbe mais finalement, à quoi ça me sert d'être superbe? c'est avec humilité que je vous pose cette question", "oh merci pour ce césar, ça va changer ma vie de prendre conscience que tant de gens m'adulent", "je suis une star maintenant", "je remercie mon père, producteur, ma mère, actrice, mon oncle réalisateur sans qui je pointerais à l'ANPE"...
Allez, viva les césars, après tout Lady Chatterley a été largement récompensée.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire