mercredi 10 mai 2006
Susan.
J’ai connu Teri Hatcher en ménage avec Superman (héros de mon enfance: j’aurais voulu le personnage de Clark moins gauche, moins rougissant, moins modeste. Pour moi, Clark devait être une brute qui aurait aimé Loïs sans l’admettre. Bref, un peu plus réaliste que cet amas de muscles maladroit et ridicule).
Et la voilà qui ressucite en dessinatrice qui ne dessine jamais, mère d’une ado-copine plus mature qu’elle-même.
Susan c’est l’éternelle gaffeuse un peu nunuche, toujours en quête du grand Amour. Elle me fait rire avec ses petits sourires forcés, ses embrouilles sentimentales, son incapacité à communiquer avec les autres de façon posée et intelligente. En fait, si on regarde bien, il ne lui arrive jamais grand chose mais elle réussit à faire du plus minime évènement un séisme apocalyptique. Cette fille est une catastrophe ambulante.
Il lui faut Mike. (C’est sans doute le fantasme de la majorité de la population.) Clark aurait dû ressembler à ça: un type un peu louche, mystérieux, une brute qui fait semblant de n’avoir aucun sentiment. Quelqu’un qui feint de tout contrôler en bluffant à mort, contrairement à Susan qui ne controle absoluement rien, qui le montre, qui court partout en hurlant et en agitant les mains dès qu’elle se rend compte qu’elle a passé la nuit avec son ex-mari en croyant qu’il l’aimait de nouveau. Susan croit toujours que les hommes l’aiment. Il va falloir, au fil des saisons, qu’elle dissocie leur unique envie de coucher avec elle et un amour sincère.
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