mardi 3 avril 2007

L'homme qui portait bien son nom


Comme les visiteurs ou auditeurs de last.fm ont pu le remarquer, je suis sortie de ma tanière pour aller au concert d'Andrew Bird à la Maroquinerie, charmante petite salle de la capitale, où les organisateurs ont des coupes de cheveux improbables (longue mèche dans les yeux et nuque dégagée... mes sourcils s'en soulèvent encore) et sont d'une amabilité assez inédite chez des parisiens.

J'en viens au fait: comme d'habitude à la Maroquinerie, les chanteurs font leur petite promenade avant le concert, échangent des paroles par ci par là avec leur public qui attend patiemment l'ouverture des portes.
Andrew Bird, il est incroyable, virtuose violonniste, joue des morceaux en faisant glisser son archet pourri sur les cordes de son violon dont il se sert parfois comme ukulélé. Il change d'instrument en un quart de seconde, se prend un peu les pieds dans les fils électriques et siffle de charmantes mélodies folk avec l'aisance d'un oiseau. C'est peut-être à cause de son nom.

En tout cas, il est envoutant. Evidemment, il ne détrone pas Devendra Banhart dans mon coeur mais tout de même, presque.
En plus j'étais à moins d'un mètre de lui, je pouvais le voir se tortiller en chantant (oui, il met ses pieds l'un contre l'autre, cloués au sol et ondule le reste de son corps, ce qui donne une étrange vision, complètement atypique, à mille lieues d'une attitude composée, préparée).

Enfin, il a une voix particulièrement agréable, douce, sans accroche, qui sert admirablement les petites mélodies folk.

J'adore.

Votre charmante dévouée, enviée par la moitié de la population.

Aucun commentaire: