lundi 9 avril 2007
Pars vite et reviens tard (le livre)
Afin de m'atteler à la lecture d'un grimoire offert à l'occasion de mon anniversaire, j'ai terminé hier soir, tard dans la nuit, la lecture de "Pars vite et reviens tard" par Fred Vargas.
J'avais décidé de le lire parce qu'il y a une histoire de peste, et moi les histoires de peste ou d'épidémies incompréhensibles qui donnent lieu à des théories fumeuses métaphysiques, c'est mon dada, c'est "ma grande passion", comme dirait Michel Shalhou.
J'en viens au fait: Pars vite et reviens tard est une très bonne surprise: d'habitude je déteste les gros succès littéraires, les bouquins barrés d'un large bandeau rouge: "par l'auteur de "je suis formidable", lisez ce livre sinon vous êtes con". Les bandeaux rouges, moi ça m'agace.
Là, j'avais pris une édition de poche, un petit truc minable à quelques euros sans grosse pub: "adapté merveilleusement au cinéma".
En fait, cette femme écrit très bien: son style est fluide, limpide, haletant parfois, malin très souvent. Je m'en étonne encore.
Y a quelques passages assez remarquables. La fin pourtant est décevante:
Imaginez qu'on vous balade dans une histoire admirablement tortueuse, qu'on vous fasse miroiter une révélation du tonnerre, que le suspens troublé par la peur d'un désastre iminente gonfle en vous comme un soufflet que l'on finit par creuver d'un coup de cuillière quand arrive la fin. Là, c'est pareil. En quelques pages, l'auteur balance une solution trash et termine son récit, presque soulagée.
Avait-elle le choix? me direz-vous, peut-être autant indignés que les fans de Gavalda. C'est vrai que vu la trame, elle avait pas beaucoup de marge de manoeuvre, mais tout de même, c'est un peu gros.
Votre charmante correspondante.
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