vendredi 18 mai 2007

La surprise Kouchner


De Kouchner, dans le Figaro daté de septembre 2003:

"Je ne trahirai pas. Je n'irai jamais dans un gouvernement de droite."

Quoi? me direz-vous, un brin aggressif: y a que les sots qui changent pas d'avis!
Vi. D'accord. Seulement, là, sans un mot sur ses éventuels changements d'opinion avant ou pendant les élections, il accepte un poste dans un gouvernement de droite.
Je veux bien qu'on change d'avis, on évolue dans la vie, c'est normal; sauf que là c'est un changement très soudain qui s'apparente à un retournement de veste éclair.
Dans mon esprit, dont la vision est malheureusement réduite aux infos que veulent bien nous délivrer les médias, c'est : "oh ben oui si vous me proposez un ministère, je peux m'asseoir sur mes idées et mes valeurs qui ont toujours été de gauche."
Ah, ambition quand tu nous tiens!

Alors évidemment, tout le monde tape sur Kouchner en ce moment, on lui reproche tous la même chose, et je ne voudrais pas participer à une curée, cependant, il faut reconnaître que son attitude, a priori, manque de loyauté.
Après, faut savoir si la loyauté est importante en politique... Peut-être que non.

Votre dévouée, surprise.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut dévouée!

Bientôt Kouchner ne sera plus un traître, il va être expulsé du ps et pourra sans scrupules prendre sa carte à l'ump et peut être même qu'il se hissera au rang de victimes des méchants du ps !

Votre Dévouée a dit…

Bon, Elodie, il faut te rendre à l'évidence et prendre ta carte du PS: tu as toujours été très engagée pour Ségolène Royale, ce ne serait qu'une juste conclusion.

En ce qui me concerne, je ne suis pas 100% d'accord avec les idées du PS et je cherche à comprendre ce qui a poussé Kouchkouch à accepter ce poste.
Je dis, qu'au regard des infos transmises par les médias, c'est une ambition purement personnelle.
Et il est vrai que son petit côté "on m'a toujours méprisé au PS" est très énervant.
Après, il faut garder nuance en toutes choses: il y a des paramètres qui nous échappent, et là, c'est ce qui nous manque pour comprendre la position du "french doctor".

Bises.
Ta dévouée.