jeudi 31 juillet 2008

De l'attitude du CIO aux JO de Pékin.


Un mot quand même des JO-fiasco, même si tout le monde s'en fout. Un mot du CIO en particulier, que je croyais simplement aveugle, sourd, muet et lâche. Je me suis trompée, le CIO approuve simplement les mesures attentatoires aux libertés que prend la Chine malgré ses promesses. Promesses de dictature, déjà c'est une notion qui aurait dû nous alerter.
Ménard et Cohn Bendit doivent suffoquer. En fait tous ceux qui se préoccupent un minimum des droits de l'homme devraient suffoquer. Je manque d'air, d'ailleurs il fait trop chaud ici.

Il y a eu plusieurs grossières erreurs depuis les réunions pour désigner le pays accueillant les JO de 2008.

1/ L'idée fausse et un peu niaise selon laquelle laisser un système autoritaire organiser les JO lui permettra de s'ouvrir au monde. Par le passé, ça n'a pas marché, "on" aurait dû s'en souvenir.
Conclusion : le CIO a la mémoire courte.

2/ L'idée selon laquelle on peut discuter avec un système autoritaire. Par définition, un système autoritaire, c'est autoritaire, ça ne va pas aller faire des concessions, surtout sur les libertés publiques, faut pas déconner quand même.
Conclusion : le CIO vit à Candyland.

3/ L'idée selon laquelle on peut croire les promesses d'un système autoritaire.
La Chine, n'en déplaise à toute la classe politique française qui est devenue subitement muette (droite, gauche et tous les partis confondus), c'est un Etat qui enferme les opposants politiques, qui les torture, qui les fait disparaître, c'est un Etat où la liberté de la presse est une notion absente du vocabulaire, où les travailleurs sont traités comme des esclaves, un Etat qui ne respecte pas l'individu en tant qu'être humain titulaire de droits. L'individu en Chine, n'a que des obligations. Envers l'Etat. Il est au service de l'Etat, sa vie ne vaut que par rapport à ce qu'il peut apporter à l'Etat.
Conclusion : le CIO se moque de nous. (Et ce n'est pas très gentil.)

Que le CIO soit aussi muet que les politiques sur ce point, c'est très énervant, mais que le CIO considère que la censure d'internet n'est pas son problème, malgré les "promesses" faites pour laisser les journalistes libres d'exercer leur travail, je trouve ça nauséabonde.

Le CIO devrait suspendre les jeux, pas les annuler, simplement les suspendre le temps de forcer la Chine à respecter (en partie au moins) ses engagements pris au niveau international.

Sarkozy, qui malgré tout est le président de la République française, devrait renoncer à venir à la cérémonie d'ouverture. Etant donné que l'ambassadeur de Chine en France est capable de menacer économiquement la France devant les caméras du monde entier si Sarko reçoit le Dalaï Lama, je crois que ça donne un petit aperçu de la déconnexion totale de ce pays avec le monde. Aucun JT n'a insisté là dessus mais y a quand même ce type, qui est peut-être ambassadeur mais qui est surtout sur un sol étranger et dont la mission première est la diplomatie, qui se permet de menacer publiquement le président de la France et de l'Union Européenne? Et tout le monde s'en fout. En fait non, tout le monde baisse la tête et regarde ses pieds parce que la Chine tient le monde économiquement.

Bon voilà. Faites qu'au moins les sportifs, quand ils vont défiler à la cérémonie d'ouverture, pensent à tous ces gens opprimés, torturés, enfermés quelque part en Chine. Les politiques, c'est foutu, leur conscience a disparu avec leur courage, seul l'argent compte.

Votre dévouée, qui se met au BIO.

Post Scriptum 1 : Cliquez ici

Post Scriptum 2 : il est où le Tibet? C'est quoi le Tibet? Est-ce qu'il y a déjà eu un problème avec le Tibet?

samedi 19 juillet 2008

Des douceurs chocolatées

Malgré le nombre gigantesque de livres de cuisine un peu partout dans les bibliothèques de Bien-Aimé, il n'y a parfois pas tout. C'est alors qu'on a recours à Marmiton-le-mignon qui est un site rassemblant les recettes d'internautes cuisiniers.
Le problème est le même que sur Wiki-mon-ami : parfois, ça déconne. Genre les cookies au choco suintant le beurre, trop sucrés (et que j'avais brûlé au four par dessus le marché).
Aujourd'hui, j'ai enfin réussi une recette (aménagée par mes soins) alors j'en profite, je vous la livre, avec la photo qui va avec qui est tout bonnement superbe, on dirait une photo de bouquin de cuisine! ahaha c'est merveilleux. Je m'extasie de tout ceci.

Passons aux choses sérieuses.


(Je ne sais pas si vous voyez sur la photo le petit morceau de chocolat qui est prêt à fondre dans votre bouche, mais moi je le vois)

I. PRÉPARATIFS

1) 1 plan de travail assez grand : pas un coin de la table, ni une petite table bancale grosse comme une feuille A4, ni le dessus du sèche-linge et encore moins la plaque de cuisson, surtout si c'est de la vitrocéramique. C'est fragile la vitrocéramique.

2) On se lave les mains avec du savon doux pour la peau, on met un tablier sur sa nouvelle jupe achetée à moins 60% en Belgique mais qui est de toute beauté.

3) On branche Roger le robot. Ou si on est pauvre, on prépare un cul de poule (un saladier, n'allez pas martyriser un volatile).

4) On aligne les ingrédients sur la table pour éviter de courrir à droite à gauche quand Robert commence à fumer en mélangeant tous les trucs durs vu qu'on a oublié les liquides :

- 180 g de farine
- 1/2 paquet de levure chimique
- 70 g de cassonade
- 1 oeuf
- 25 g de beurre fondu
- 1 banane coupée en ptits morceaux
- 100 g de chocolat à cuire qu'on coupe également en ptits morceaux (ou 200g si on a un problème de dépendance)
- 8 cl de lait


5)
On préchauffe le four à 180 degrés.

II. On fait le gateau

1) On met tous les ingrédients dans le bol de Roger et on lui intime l'ordre de tout mélanger avec vigueur et rigueur.

2) Pendant que Roger travaille, on ne fait pas des blagues sur les belges en s'appuyant contre le four brûlant, on prend 4 ramequins, qu'on beurre, et qu'on farine légèrement.

3) Quand la pâte est bien homogène (le lait permet que la pâte ne soit pas trop dure, vu la pauvre quantité de matière grasse rassurante pour les esprits au régime comme moi), on divise la pâte en 4 dans les ramequins.

4) Hop au four pour 20 / 25 minutes chaleur tournante à 180 degrés.


A servir avec du café pour les amateurs ou avec un délicieux thé à la Mirabelle, que l'on trouve dans tous les magasins de qualité.

Votre dévouée.

vendredi 18 juillet 2008

Bruxelles, juillet 2008.

Bruxelles est espagnole, un peu délabrée, légèrement pluvieuse, et incroyablement sucrée.
A Bruxelles, on mange des gauffres noyées de chocolat chaud et d'énormes crémeuses glaces australiennes, des tapas sur des bancs en bois dans une ambiances chaude et bruyante, des mets éthiopiens avec les doigts, des mets si épicés que vous en avez les narines qui fument et les papilles qui brûlent. C'est un délice.
A Bruxelles, il y a la Grande Place, les alentours proches avec des maisons parfois abandonnées, des musées gigantesques pleins d'objets datant de milliers, de millions d'années et vides de visiteurs. Des musées qui ressemblent de l'intérieur à l'école d'Harry Potter avec d'immenses escaliers, des dédales de couloirs et des portes ouvragées.
Il y a aussi des coppertos comme en Italie mais pas tout le temps. Des familles roumaines qui entraînent les enfants de 5 ans à mendier, des orchestres de musique classique mélancoliques aux coins des rues et des terrasses pleines d'espagnols buvant des bières.
J'ignorais que Bruxelles accueillait tant d'espagnols, à tel point que tous les vendeurs, tous les professionnels parlent leur langue, ou viennent même du pays.
A Bruxelles, il y a aussi un quartier arabe avec des gens qui ne semblent pas en sortir et des touristes qui ne font que le traverser pour aller à la gare, entre deux gouttes de pluie. Tous les deux pas, des boutiques d'informatique, des restaurants, des agences de voyage belgique-maroc avec des tonnes de gros sacs à carreaux entassés les uns sur les autres. Des femmes voilées de noir de haut en bas. Des vitrines sales, des trottoirs défoncés, des immeubles laids, une fête foraine abandonnée. Abandonnée comme les immeubles et comme certaines maisons du centre-ville avec leurs façades noircies et leurs carreaux cassés.
Drôle de pays.

Votre dévouée.

mardi 8 juillet 2008

Le jeu

Coucou les ptits choux, bon alors je suis en retard dans mon jeu, les mots sont : Hulk, trivial, girafe, bucolique et amortissement (merci Elodie... tu perds rien pour attendre).
Alors, le but, c'est écrire une histoire qui commence par "il était une fois" et qui se finit par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", mais à la vitesse à laquelle on parle, en improvisant et en évitant le maximum de blancs, c'est pour ça que le résultat est généralement débile mais c'est drôle à faire.



Il était une fois, dans un pays fort fort lointain, un géant vert (oh oh oh), bête, méchant et disgracieux qui répondait au redoutable nom d'Hulk. Il était né d'une malédiction lancée quelques mois auparavant par une femme en proie à une jalousie féroce. La mère d'Hulk, une institutrice de village avait en effet succombé au charme ravageur d'un jeune homme de bonne famille convoité par la fille d'un haut fonctionnaire, qui de dépit, avait jeté un sort au couple, le jour même de leur mariage.

« Votre premier né sera un monstre qui fera régner la terreur partout dans la contrée. Les gens vous maudiront d'avoir engendré pareille créature et vous finirez lynchés sur la place du marché! » lança-t-elle, un doigt vengeur pointé vers eux.

L'affreuse bonne femme partie, la fête continua dans un ravissant décors bucolique, car comme tout le monde le sait, les malédictions n'existent pas.
Treize mois plus tard, entre deux violents orages, Hulk naquit, verte petite boule de poils. Sa mère en le voyant s'évanouit et son père le lâcha de stupeur. Le village attendait impatiemment des nouvelles de l'accouchement, des trombes d'eau dévalaient sur le toit de la chaumière et la fenêtre de la chambre s'ouvrit dans un fracas de verre brisé, laissant d'engouffrer une brassée d'air froid et humide.

Il fallait réfléchir, et vite. Le père, laissant sa femme reprendre ses esprits, cacha Hulk dans le panier à linge, prit l'air le plus désespéré du monde (ce qui n'était pas difficile) et annonça à l'assemblée regroupée dans le hall d'entrée que sa femme avait accouché d'un enfant mort-né.

Tous se signèrent et un prêtre s'avança pour faire son office. Le père de Hulk n'avait pas pensé à ça : il précéda rapidement l'ecclesiastique, courru dans le couloir, monta les marches quatre par quatre, entra dans la chambre, roula des linges et les plaça dans les bras de sa femme de sorte que l'on pu croire qu'elle tenait contre son sein le malheureux enfant bien emitoufflé.
Le prêtre n'y vit que du feu et comprit que, de désespoir, elle ne voulait pas encore le lâcher.

Le lendemain, on enterra une petit cercueil vide dans le caveau familial et le père alla abandonner Hulk au fin fond de la forêt, avec la certitude de laisser la malédiction derrière lui.

Les années passèrent, le couple eut quatre ravissantes filles, leur père devient docteur et planta des coquelicots tout autour de leur chaumière.

Hulk grandit aussi, recueilli par un couple de sangliers qui n'avait pas pu concevoir de progéniture pour d'obscures raisons, qui toutefois peuvent tenir au fait que, étant jeune, le mâle avait reçu un coup mal placé dans ses parties sensibles lors d'un combat ridicule visant à savoir qui allait manger la dernière poire. Bref, il avait dû accepter que sa compagne, adopte cet être vivant étrange, de la couleur des arbres, qui braillait à longueur de journée et mangeait comme cinq.

A vingt ans, Hulk avait largement dépassé la taille de ses parents adoptifs : debout, il atteignait la cime des arbres, ce qui était à la fois pratique et pas du tout : pratique pour effrayer les prédacteurs et pas pratique pour s'entretenir avec ses parents lors des repas familiaux qui consistaient à discuter des amortissements des frais engagés l'année précédente.
- C'est sûr qu'il va falloir les amortir, répétait inlassablement Roger, le père.
- Voilà bien une pensée triviale, répondait Marilou, la mère.

Un jour cependant, cette paisible existence cessa. Des chasseurs avaient organisé une battue en vue de réguler la population animale, c'est à dire en vue de tuer à coups de fusil les cousins, oncles, tantes, et camarades de Roger et Marilou. Mais rien ne se passa comme prévu : ils tombèrent nez à nez avec Hulk, qui ce jour là était en pleine cueillette de framboises, et qui, de surprise et de terreur, s'évanouit, écrasant sous son poids une douzaine de braves chasseurs à la si fière allure. La panique s'empara de tous et la nouvelle se répandit dans la contrée comme une trainée de poudre : il existait un horrible, sanguinaire, affreux et redoutable monstre vert dans la forêt.

A cette nouvelle, les véritables parents de Hulk crurent mourir de frayeur. La malédiction allait continuer son inexorable chemin!

Un attroupement se forma autour des chasseurs et les questions fusèrent :
- Comment est-il?
- Il est vert !
- Oooooh
- Il est immense, au moins aussi grand qu'une girafe !
- Plus !
Renchérit un compagnon, il est bien plus grand que ça !

Dans l'excitation inquiète du moment, les extrapolations allaient bon train et une heure plus tard, tout le monde convenait que le monstre était vert fluo, avec des écailles, grand comme une montagne, avec des dents acérés, un air féroce, et qu'il avait pour projet secret de tous les manger le soir venu.

C'est alors que le maire se souvint de la malédiction lancée au mariage de l'institutrice et du docteur : « Votre premier né sera un monstre qui fera régner la terreur partout dans la contrée. »
Ils étaient les responsables de cette boucherie, ils fallaient qu'ils paient ! Munie de fourches, de bâtons et de couteaux éguisés, la foule frappa à la porte de la chaumière du couple maudit, les quatres filles du docteur furent bannies de la contrée et on lyncha leurs parents sur la place du marché, sans aucun jugement impartial respectant les droits de la défense.
Mais restait le problème du monstre.

- Qu'allons-nous faire? Cria une femme en serrant ces deux infernaux garnements contre elle.
- Il va manger nos enfants! Rajouta une autre.
- Et nous avec! Renchérit un gros moustachu.

Finalement, il fut conclu que par prudence, il convenait d'évacuer le village le temps que l'armée résolve la question par des moyens militaires.

Pendant ce temps là, une des filles bannies s'était querellée avec ses soeurs et avait entrepris de couper par la forêt pour passer la frontière plus rapidement. Bien entendu, par malchance (ou chance, ça dépend comment on le voit), elle tomba nez à nez avec Hulk, qui, remis de ses émotions, faisait un bouquet de jonquilles pour égailler la table du salon. La fille lança un hurlement strident, tirant Hulk de sa rêverie bucolique.

A quelques kilomètres, la fille du haut fonctionnaire rigolait bien en visionnant la scène dans sa boule de cristal.
Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était que la fille, en plus d'être ravissante, était intelligente et tolérante : elle sympathisa avec Hulk qui tomba éperduement amoureux d'elle. Il faisait tout pour lui montrer qu'il était certes laid et monstreux mais ni bête ni féroce. Ils avaient des discussions sur Kant et la critique de la raison pure, sur l'égalité hommes-femmes au travail et sur l'Europe qui était déjà à l'époque, mal barrée.

Un jour pourtant, la fille décida de repartir à la ville, afin de mener une vie normale.
Hulk, ayant appris la malédiction pesant sur ses défunts parents, alla à la rencontre de la fille du fonctionnaire, lui parla de son histoire d'amour, de ses véritables parents, avec douceur et humanité, tant et si bien que la vieille fille sentit son coeur fondre et le transforma en un charmant jeune homme, avec des cheveux blonds et des pectoraux.

Hulk, fou de joie, lui planta un bisou sur la joue et partit à la recherche de sa bien aimée. Il lui raconta tout, prouva son identité et lui demanda si elle voulait bien se pacser avec lui.
C'est ainsi qu'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

FIN.


Votre dévouée.

Edit : Bien-Aimé vient de me dire que mon histoire est affreuse car ils sont frère et soeur ! j'avais complètement oublié ce "détail" ! hihi
Donc on va dire que en fait c'était pas sa soeur, c'était une pauvresse recueillie enfant par les véritables parents de Hulk et qui a été élevée comme si c'était leur fille. Ouf nous voilà sauvés d'un conte incestueux.
Bon jvais dormir.

mardi 1 juillet 2008

Lettre ouverte à Devendra Banhart


Ceci est un appel désespéré à Devendra Banhart, le génie du folk américain (pour qui ne saurait pas encore).

Devendra, par pitié, arrête de t'habiller en fille, en femme, en danseuse orientale. Depuis que tu cotoies Nathalie-grosses-joues-petit-corps, tu fais n'importe quoi.

Devendra, tu es peut-être maigrichon, t'as peut-être les cheveux longs, mais t'as aussi une barbe ! Il faut te ressaisir et t'ancrer dans la tête que tu es un homme, et un homme, ça ne met pas de jupe ni de soutien-gorge.
Tu es excentrique Devendra, ça, personne n'en doute plus. Tu es également fou, mais finalement dans notre société, qui ne l'est pas? T'es sans doute moins fou que Nabot, qui a encore pété un cable l'autre jour à la télé et qui fait de nouveau le buzz sur internet.

Devendra, tu es un génie musical, mais tu n'as pas de potentiel comique. Je sais, je suis dure mais je ne sais pas ce que tu cherches à montrer en faisant l'idiot ou le travelo avec tes petits copains effeminés. Tu n'es pas drôle, tu fais juste peur parfois, quand il te prend de t'habiller en danseuse orientale. Tu me fais alors penser à une chanson des Tiger Lillies, et ça, c'est mauvais.
Elle est où ta mère? Faut que je l'appelle, ça peut pas continuer comme ça. Ah non c'est vrai, je me rappelle que ta mère t'a élevé dans une secte au Vénézuela, c'est pas une bonne idée de la consulter.

Devendra, si tu es le baromètre de notre monde, je crois que c'est un mauvais présage.

Débarrasse-toi de la bande de neuneus qui copie tes cheveux longs et ta barbe, largue Nathalie-grosses-joues-petit-corps, achète toi un pantalon au rayon homme (et pas au rayon enfant), mais surtout, surtout, sois un homme, pas cette chose étrange, mi-homme, mi-femme, mi-monstre du cirque Carnival. Ton excentricité ressemble à un bordel oriental de l'après-guerre dans les bas-fonds d'une ville crade et grouillante de monde.

Ta dévouée, un brin raisonnable (il faut parfois écouter sa raison).

Post-scriptum : ton dernier album déchire grave comme disent les djeuns. Quelque part, c'est quand même réconfortant.