vendredi 8 mai 2009

Coeurs fondant au chocolat.

Procrastination, quand tu nous tiens !

Quoi? Je fais une pause dans mes révisions :



Ingrédients :

- 150g de chocolat noir, très noir, le plus noir possible du monde
- 75g de beurre
- 3 oeufs
- 100g de sucre
- 60g de farine


Comment on fait ?

- On fait fondre au bain marie le choco en morceaux avec le beurre, et pendant que la transformation liquide s'opère, on se dit que si on continue à procrastiner on finira obèse dans une petite machine électrique parce qu'on sera tellement gros qu'on ne pourra plus marcher (comme dans un reportage sur les texans en surpoids vu sur Arte-la-superbe).

- On claque 3 oeufs dans la mixture chocolatée, on y ajoute le sucre et on fouette vivement.

- On ajoute petit à petit la farine en fouettant tout aussi vivement
(on aura au moins un bras musclé sur tout le corps).

- On met dans des petits moules en forme de coeur, au four 8 minutes à 210 degrés.

Si nos artères sont déjà bouchées et que notre temps est compté, on peut manger les ptits coeurs avec de la glace à la vanille.


VD.

mercredi 29 avril 2009

Bordel.

Je crois que c'est l'année de la révélation. Enfin, DES révélations, je me rends compte que j'ai été élevée dans un milieu privilégié, peut-être même très privilégié.
Du coup, quand subitement, on se retrouve confronté à une misère noire, ça sidère. La misère humaine, c'est un grand mot, et les livres géniaux de Zola, mais en vrai, c'est moins "extra". Beaucoup moins.

J'habite un quartier de tarés dans un immeuble de tarés. Au début, c'est folklorique les groupes de dealers en bas de la résidence ou au coin de la rue, la musique qui hurle le soir ou les filles qui claquent leurs talons dans le couloir qui raisonne.
Et puis on se lasse vite, surtout quand on est fatiguée et qu'on a plein de boulot. Après une journée de travail, il ne me plait pas particulièrement de me faire agresser verbalement par une tripotée d'imbéciles oisifs qui passent leurs journées assis sur une marche, la casquette vissée aux oreilles et le verbe facile.

Il ne me plait pas non plus d'entendre hurler à minuit, d'être réveillée par les beuglements de mon voisin ou par mon épileptique de voisine du dessus, de voir placardés dans le hall des appels à témoins de la police pour des tentatives d'enlèvement de gamins, de laver mes draps dans des machines ancestrales qui me les rendent plus sales, de constater que le "gardien" de nuit c'est dix types à casquettes qui ressemblent étrangement aux débiles assis sur leurs marches, d'assister à des agressions tous les jours, de me faire voler ma carte qui me permettait de manger le midi...
J'en ai marre de Koh-Lanta maintenant.

Autrement, ça va, la vie est belle. C'est cool, jvais bientôt chez Bien-Aimé (si je meurs pas de la grippe porcine avant).

VD, tout en optimisme.

vendredi 10 avril 2009

Obama et l'Afghanistan

vendredi 3 avril 2009

Twilight


J'ai regardé Twilight, le film adulé par les midinettes de moins de 15 ans, et je suis rassurée : je n'ai pas trouvé ça sensationnel. Oui, parce qu'il faut vous dire que sinon, ça aurait été grave, vu mon âge.

En fait, dans le style de la fille qui tombe amoureuse de l'interdit, le scénario ne brille pas par son originalité. Et puis il y a des dialogues qui sonnent faux (même en VO), des phrases un peu mièvres, du romantisme poussiéreux, une religiosité latente, des méchants pas assez méchants, des vampires dotés d'un sens moral mais dépourvus de dents pointues...

Ils ont osé ratiboiser les dents des vampires ! Je suis déçue vraiment, un vampire sans dents pointues, c'est comme un apéro sans macvin, il y a de la dénaturation dans l'air. En plus, le comble : ils sont gentils ! Non, là, il y a quelque chose qui cloche. ça sent le film pour ados boutonneuses qui rêvent de bécoter l'acteur poilu qui sert de carnassier et que la presse people adule comme le dernier messie (alors que franchement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat).

Le meilleur film de vampire que j'ai vu, c'est "entretien avec un vampire" avec l'excellent Brad Pitt : le teint blême, l'oeil vide, crevant d'ennui dans son complet parfaitement coupé, guetté par la dépression, abandonné par la morale, avec de temps en temps des sursauts d'adrénaline pour aller vider de leur sang quelques badauds innocents.

Donc je confirme : Twilight est un film mignon, pour adolescentes romantiques avec une vision poético-rébarbative du vampirisme.
C'est un chamallow grillé au feu de bois un soir d'été, ou un roulé au nutella soupoudré de smarties. C'est de la régression de ma part mais ça fait du bien.

A noter quelques brins de musique charmants, notamment la chanson d'Iron and Wine (des potes à Devendra Banhart si je ne m'abuse).

VD.

Prédictions ? Non non et non !


Noooooooooooooooooonnnn ! Enfer et damnation !
J'adore les histoires de prédicateurs, les cassandres, les histoires où un personnage voit tout et ne dit rien ou, s'il ose parler, personne ne le croit et la catastrophe survient.
Du coup, je me suis ruée sur « prédictions » et j'aurais mieux fait de réfléchir avant.

(Prédictions, nouveau film avec Nicolas Cage.)

D'abord Nic' a un souci de justesse le pauvre chéri : les émotions, il arrive pas, il se contente d'écarquiller les yeux, avec sa lèvre inférieure pendante et ses trois cheveux balayés par le vent. La vieillesse ne sied pas à tout le monde décidément. (Mince, ça me fait penser que c'est mon anniversaire le 7. J'ai envie de me consoler avec une montagne de cadeaux somptueux, j'espère que vous y penserez...)

Ensuite, j'ai eu l'impression que le scénario était issu d'un concours lancé dans une classe de primaire d'une école religieuse.

Tout ce qui est bien dans ce film, ce sont les catastrophes : je les ai trouvées assez époustouflantes : il faut dire que j'étais tout devant un écran panoramique avec un fort volume sonore, ce qui ne laisse aucun échappatoire au spectateur.
Le reste, c'est du réchauffé, sans nouveauté, sans imagination. Ce sont des grosses ficelles ridicules, des larmes artificielles, des idées de série B et une nouvelle version de la Bible avec un drapeau américain flottant au vent (véridique! Ils osent encore faire ça dans les films en 2009 !)
Il va RÉELLEMENT falloir que les réalisateurs et scénaristes américains arrêtent cette trame pathétique : ohlala-on-est-menacé-nous-le-peuple-élu-heureusement-dieu-va-nous-sauver.

Mettons donc les points sur les i :

Non, vous n'êtes pas un peuple élu, vous n'êtes pas meilleurs que les autres et vous ne détenez pas la vérité.

Le reste de la population terrestre n'a pas qu'une seule aspiration : celle de devenir américain, loin de là.

Non, aucun héros intergalactique aux pouvoirs extraordinaires ne se cache dans chaque américain..

Non, vous ne sauverez pas le monde. Et non, non, Dieu ne vous parle pas et ne vous a pas choisi, vous et vous seul, pour guider les Hommes.

Enfin : Non, Dieu ne vous sauvera pas (et surtout pas pour l'unique raison que vous êtes américains).


Prédictions, c'est toutes ces phrases avec « oui » au lieu de « non ».
Et c'est d'autant plus stupide que l'avant-dernière scène apocalyptique du film était pas mal du tout et aurait dû être la dernière.
Pffffff c'est nul, jenaitropmarre.

Quand on fait un film noir, on s'y tient jusqu'au bout, c'est de la lâcheté d'insérer une scène finale mièvre dans le but de contrebalancer la dureté d'un propos.

VD, fâchée dans son fauteuil (les bras croisés et le regard noir).

mardi 31 mars 2009

Retour au bercail.


C'est la guerre ! Il y a un camp militaire près de mon supermarché, trois cars de CRS dans la moindre petite rue, des barrières renforcées qui bloquent des routes, des militaires avec des mitraillettes et des airs de rambo, des hélico de temps en temps et des flics qui vous demandent vos papiers au moindre pas posé sur le bitum.

Mes copines qui habitent en centre ville ont du aller chercher un badge pour avoir une chance de rentrer chez elles (ou d'en sortir). Le campus est déserté, ce qui, je le précise, est anormal.

Cet aprem, en prenant le tram sous le soleil qui faisait briller l'eau du canal, il y avait un type un peu fou qui haranguait la foule en baragouinant rien de bien cohérent et au croisement de deux rues ont déboulé dix motards avec force fracas. Ils se sont arretés au feu rouge et tourné la tête vers le fou. Moi, bien sûr, avec mon esprit tordu, j'ai vu tout ça au ralenti : le rayon de soleil sur l'eau, l'air un peu effrayé du fou, les têtes des motards qui se tournaient ensemble vers lui, et puis plus rien. Le silence tout d'un coup pendant quelques secondes. J'ai pas vu le fou disparaitre, mais quand j'ai regardé dans sa direction, il était plus à côté de son banc.
Je me tire aussi.
Il y a plus de policiers et militaires que d'habitants dans cette ville, ça a allumé une alarme rouge qui clignote dans mon cerveau, surtout depuis hier soir, quand je suis rentrée fort tard en voiture d'un dîner chez les totally spies et qu'ils étaient encore aux coins des rues, frais et dispos avec leurs regards suspicieux et leurs doigts sur la gachette.
On a eu l'impression qu'ils allaient nous dire de lever les mains en l'air.

Retour au bercail.

Tchuss.

VD.

lundi 2 mars 2009

Des cauchemars, du bon Clint et de la comédie pleine d'entrain

J'ai rêvé la nuit avant-dernière que je ne savais plus écrire mon nom. Je me tenais devant un tableau blanc avec un feutre à la main et tout le monde attendait, des élèves, des jeunes gens assis silencieusement sur des bancs en bois. C'était une interrogation et je restais, abrutie, l'esprit totalement vide, les yeux exhorbités, à contempler le tableau. Je crois que la prof m'a engueulée, mais je ne me souviens plus bien. J'ai passé le reste de mon temps à courir à toutes jambes. Dans mes rêves, je cours toujours très vite sans m'essouffler.

Bref, ça sent le pourri. Du coup, j'ai rien fait hier. La symbolique, moi, ça m'épuise.



Et puis dimanche dernier, je suis allée voir Gran Torino, du grand Clint. Au début, je croyais que c'était une tragédie, puis les mimiques du vieux m'ont bien fait rigoler jusqu'au moment où le vieux est devenu moins drôle et où j'ai eu envie de pleurer. C'est pas que je deviens instable, vu que les autres spectateurs étaient dans le même état que moi, c'est juste que Clint vieillit bien, comme dit le Canard.

J'ai vu un autre film aussi, qui mérite une note dans ce blog : "Miss Pettigrew". C'est une bouteille remplie à moitié d'oxygène et à moitié de gaz hilarant qu'on vous colle sous le nez avec en fond sonore du vieux jazz à la coton club qui vous donne envie de vous lever pour aller danser. En plus, il y a DEUX histoires d'amour en même temps ! wha !(ce qui est forcément génial), et un rythme effréné et joyeux totalement communicatif.

Etrangement, on était très peu dans la salle, et en majorité des filles, tout ça parce qu'il y a des gens qui s'aiment. Les garçons se croient toujours obligés de trouver les histoires d'amour gnangnan pour affirmer leur côté moi-je-suis-un-homme-imperméable-aux-sentiments-parceque-je-suis-trop-fort alors que hein, soyons honnêtes, ça fait du bien, ça fait du bien à tout le monde.

VD (vite-dit)

jeudi 22 janvier 2009

Avis à la population

Je viens enfin d'avoir internet dans ma chambre (et les fuites qui inondent ma salle de bains depuis 2 semaines viennent d'être réparées, c'est un miracle), et tout ça pour vous dire que, comme vous l'aviez remarqué, perspicaces lecteurs, je n'ai plus le temps de continuer à écrire des articles de blogs en étalant ma mauvaise humeur, mes colères légendaires, mes éloges enchantées, mes cris de joie, et mes regards noirs de desespoir (c'est beau hein, on dirait du baudelaire).

Hé bien oui quoi, je travaille moi, je bosse, je me tape des pavés de 1000 pages en caractères minuscules et des exercices en tout genre, ce qui est parfois passionnant, flippant, énervant, chiant, ou époustouflant.

Je reviendrai peut-être de temps en temps, si j'ai une minute de libre, si j'ai internet, si ségo dit encore des conneries ou si je ne meurs pas étouffée par un bretzel.

Paix et prospérité.

Votre dévouée à jamais.

mardi 6 janvier 2009

Dicton du jour et plainte météorologique

Dicton du jour :

Par temps de verglas, reste chez toi.

Je proteste vigoureusement contre la dégénérescence climatique qui m'oblige à porter deux paires de chaussettes sous mes bottines, qui m'oblige à moucher mon nez froid et rouge, que je ne sens d'ailleurs plus tant il est gelé, cela au milieu d'une bourrasque sibérienne qui rabat mon écharpe sur mon doux minois alors que mon bonnet glisse, lui, sur mes yeux et que mes doigts engourdis laissent tomber le dit mouchoir avant que sa mission ne soit accomplie, dans une flaque de neige fondue, polluant ainsi Mère Terre et me condamnant à renifler comme les gueux.

Allez, au boulot, y a plus qu'à prier pour que le soleil revienne.

Ce post était inutile mais en fait, j'en profite pour passer mon annonce : je cherche des subventions pour ma survie puisqu'il parait que je ne recevrais aucune rémunération pour mon stage de 6 mois, ce qui est scandaleux. Je n'ai plus qu'à faire barwoman la nuit.

VD, qui compte sur vous.

vendredi 2 janvier 2009

TRÈS BONNE ANNÉE 2009 !


Bonne année. Allez, si, bonne année ! De l'entrain que diable, de la ferveur, de la joie et du bonheur !

BONNE ANNÉE 2009 !!!

Je vais essayer d'assurer, sans pour autant devenir alcoolique, c'est mauvais pour le teint (j'ai d'ailleurs renoncé à la bouteille de macvin et au bailey's dans la chambre du crous). Je vais essayer de ne pas me prendre des poteaux en pleine face, de ne pas oublier de choses ou de gens, de ne pas geindre sur mon sort qui est finalement très enviable, de ne pas crier sur tout le monde sans raison, de ne pas remplir mon placard de paires de chaussures et de sacs (il déborde déjà, le placard).

Il faudrait qu'un jour, en 2009 pourquoi pas, on se bouge, tous, pour sauver le monde, les gens, les femmes et les enfants d'abord. Y a du pain sur la planche et on a pris du retard là, c'est pas pour vous affoler mais le planning, c'est le planning, même si c'est dur.

L'équipe A, vous anéantirez les armes et toute idée relative à ces dernières dans les esprits.
D'ailleurs, vous vous occuperez du Proche Orient. Ça fait plus d'un demi-siècle qu'ils s'assassinent à coup de bombes, de balles et de pelleteuses, ça commence à bien faire.

L'équipe B, vous vous occuperez des femmes, toutes, vous emmenerez à l'école les illétrées, vous donnerez une raclée à ceux qui les traitent en inférieures, vous leur donnerez une place dans la société, à égalité avec les hommes.

L'équipe C, vous replanterez des arbres dans les forêts dévastées, et vous réimplanterez les espèces disparues.

L'équipe D, vous aménagerez des champs fertiles dans les déserts, vous élaborerez un moyen de préserver la Terre de l'effet de serre et de ses quelques inconvénients non négligeables. Et puis vous mettrez au point un moyen d'avoir de l'eau potable tout le temps et pour tout le monde, ce serait plutôt cool.

Tout ça, tout en même temps. Et ce n'est qu'un commencement. Finalement, 2009, ça va être génial, vous allez voir.
Mince, je suis vraiment trop chou.

Ah, et l'équipe E, vous ferez ressuciter les gens morts, vous changerez les gênes, vous ferez naître des mutants à la X-men, des vampires, des loups-garous, des géants, des hobbits, des magiciens, des voyants, des prédicateurs...
Je suis pour la diversité moi.

Amour, gloire et beauté, et que justice soit faite.

Votre adorable dévouée.