lundi 2 mars 2009

Des cauchemars, du bon Clint et de la comédie pleine d'entrain

J'ai rêvé la nuit avant-dernière que je ne savais plus écrire mon nom. Je me tenais devant un tableau blanc avec un feutre à la main et tout le monde attendait, des élèves, des jeunes gens assis silencieusement sur des bancs en bois. C'était une interrogation et je restais, abrutie, l'esprit totalement vide, les yeux exhorbités, à contempler le tableau. Je crois que la prof m'a engueulée, mais je ne me souviens plus bien. J'ai passé le reste de mon temps à courir à toutes jambes. Dans mes rêves, je cours toujours très vite sans m'essouffler.

Bref, ça sent le pourri. Du coup, j'ai rien fait hier. La symbolique, moi, ça m'épuise.



Et puis dimanche dernier, je suis allée voir Gran Torino, du grand Clint. Au début, je croyais que c'était une tragédie, puis les mimiques du vieux m'ont bien fait rigoler jusqu'au moment où le vieux est devenu moins drôle et où j'ai eu envie de pleurer. C'est pas que je deviens instable, vu que les autres spectateurs étaient dans le même état que moi, c'est juste que Clint vieillit bien, comme dit le Canard.

J'ai vu un autre film aussi, qui mérite une note dans ce blog : "Miss Pettigrew". C'est une bouteille remplie à moitié d'oxygène et à moitié de gaz hilarant qu'on vous colle sous le nez avec en fond sonore du vieux jazz à la coton club qui vous donne envie de vous lever pour aller danser. En plus, il y a DEUX histoires d'amour en même temps ! wha !(ce qui est forcément génial), et un rythme effréné et joyeux totalement communicatif.

Etrangement, on était très peu dans la salle, et en majorité des filles, tout ça parce qu'il y a des gens qui s'aiment. Les garçons se croient toujours obligés de trouver les histoires d'amour gnangnan pour affirmer leur côté moi-je-suis-un-homme-imperméable-aux-sentiments-parceque-je-suis-trop-fort alors que hein, soyons honnêtes, ça fait du bien, ça fait du bien à tout le monde.

VD (vite-dit)

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