dimanche 30 novembre 2008

Soirée jazz manouche

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A l'origine, ça devait être un cabaret manouche, en tout cas annoncé comme tel. Ce qui était étrange et accessoirement très énervant, c'était l'absence totale d'organisation parsemée d'inconfort, de froid, de vigiles grossiers et de gens irrespectueux. Après avoir attendu 45 minutes dans la fraicheur hivernale, que les vigiles veuillent bien arrêter de traiter les spectateurs et les musiciens comme des merdes (systématiquement, les gens de la troupe qui frappaient à la porte pour entrer se faisaient engueuler), on a enfin pu entrer dans une salle vide. Pourtant "cabaret", ça suppose des tables et des chaises, non? Ben non. Enfin si, il y avait 5 mini-tables en haut là où on ne voit rien.

Heureusement, la musique était excellente, avec des musiciens confirmés légitimement froissés par l'indifférence générale de la foule qui en profitait pour discuter comme au café (mais debout et leurs voix couvrant presque la musique).
Quand j'y repense, il y avait des choses étranges quand même : un animateur de supermarché, un portier d'hotel fan de Bécaud, un prodigieux batteur qui avait le même look que mon banquier et un yougoslave survolté de très bonne humeur qui accompagnait à la guitare le gigantesquement manifique Moreno.

Du coup, on ne regrette pas, surtout quand il y a une dame qui chante en russe sur un air tzigane avec une jeune fille toute petite qui fait voler ses jupes et claquer ses talons sous les cris de joie des musiciens.

ça, c'était bien.

VD.

jeudi 27 novembre 2008

Note : ne pas désespérer.

Ah lala. Période difficile. Charnière. Le genre de période où ne sait pas où on va et qui on va devenir, où on fait des choses qu'on n'aime pas faire : envoyer des cv, passer des coups de fils, insister, se heurter à des tons pas sympathiques, à des portes closes, à des personnes récalcitrantes, à un mépris sans borne.


J'ai la migraine, que je soigne avec des tasses de thé brûlant et des romans fleuris. Je me dis parfois, souvent, que j'aurais dû faire autre chose, que j'aurais dû fuir à toutes jambes devant l'idée de passer ce concours.
Et puis non. Mince, si j'avais eu des supers pouvoirs, j'aurais fait superman comme métier alors on fait avec ce qu'on a.

D'ailleurs, je me disais l'autre jour, que le monde est quand même peu aventureux, que les gènes sont frileux, que ce serait pas mal quelques mutants à écailles ici ou là, histoire d'instaurer un peu de diversité. Le monde devrait ressembler à ces histoires de science fiction qu'on trouve dans les bonnes librairies avec plein de dimensions, des méchants avec des combinaisons anti-nucléaires et des rêves de vengeance et des gens dépassés qui se demandent où aller (et des histoires d'amour impossible ! mais ça, c'est moi qui rajoute).

Bon. Pfffff

Votre Dévouée, dont personne ne veut.

vendredi 14 novembre 2008

Quantum of Solace



D'abord, il y a le titre : “Quantum of solace” : on dirait une marque de bière, ça a dû en dérouter plus d'un. J'aime bien, moi, les titres pseudo-philosophiques des James Bond (bon là, il n'est pas vraiment de philosophie mais expliquer ce titre reviendrait à me plonger dans des détails révélateurs de l'intrigue et comme j'essaie de déroger à ma réputation selon laquelle je raconte toujours la fin des films à ceux qui ne les ont pas vus, je vais me taire. Et cet effort me coûte, chers lecteurs, j'espère bien que vous prenez en compte tous les sacrifices démesurés que je fais ici).
Bon.
James Bond est une grosse brute mysogyne déguisé en gentleman. Non. James Bond était une grosse brute mysogyne déguisée en gentleman, tueur expérimenté usant et abusant de gadgets improbables, de clins d'oeil ravageurs soupoudrés d'un brin d'humour britannique.
Depuis Casino Royale, il est devenu blond, sombre, légèrement romantique ou tout simplement humain, j'hésite encore. Alors évidemment, ça ne plaît pas aux fans de la première heure : “nanard compensé par des scènes d'action abrutissantes” s'est exclamée une internaute sur allociné. Plus vrai et plus mesuré le commentaire d'un autre : “un james bond qui n'en est pas un”.

J'avoue que j'avais eu du mal, dès Casino Royale, avec Daniel Craig, ce petit homme trappu avec ses quelques brins de paillasse sur le crâne et ses petits yeux transparents plissés, presque recouverts de peau.
Et puis mince! il a un charisme hors du commun, accentué par sa face toute tordue. Il a une gueule de boxeur, on dirait qu'il a gardé la trace de tous les coups qu'il a reçu dans la figure. Et ça, ça fait bizarre : James Bond, si par malheur, il se prend une claque, ça ne le décoiffe même pas. Je me rappelle de Pierce Borsman qui avait resserré sa cravate d'un air contrarié après une explosion détruisant la moitié de la ville et à laquelle il avait réchappé par miracle, bien sûr.

Le nouveau Bond, il s'en prend plein la gueule, il court, il saute dans des précipices, il joue au hussard sur le toit, à quasimodo, il se tient en équilibre le vide sous lui et un tueur en face de lui, passe à travers des vitres et il est comme une danseuse, sans tutu et avec une gueule cassée : il y a une scène au tout début (merde je commence déjà à raconter le film, je devrais pas mais je ne peux pas m'en empêcher, tant pis, désolée, passez votre chemin si ça vous embête, je fais ce que je veux), où il court après un traître. Et il tombe, lourdement, il se relève et se remet à courir, la caméra bouge, bouge tellement que ça fait mal aux yeux, on ne sait plus où on se trouve, on est avec lui, ou on est james bond, et ça fait mal partout. Il se retrouve dans un vieux batiment en rénovation, et tente toujours de rattrapper le type, se prend les pieds dans une corde reliée à une poulie et le ballet commence.

James Bond, danseuse étoile en costume et noeud pap', avec son air buté et sa gueule déglinguée, ça, faut le voir pour le croire.

Il y a aussi une grande innovation depuis Casino Royale : la femme n'est (presque) plus une potiche-femme-facile qui sert des cafés et passe dans la chambre à coucher à la moindre petite moue de James. Ou presque, mais c'est déjà ça.

Voilà. Et puis James aimait Vesper, et moi, j'adore les histoires d'amour. Rien que pour ça, je mettrais 10 / 10.

Votre charmante amie.

Post Scriptum : l'air buté, c'est celui sur l'affiche du film.

mercredi 12 novembre 2008

Adamsberg

Adamsberg, c'est le flic dans les romans policiers de Fred Vargas.
Ça lui va bien comme nom, on n'aurait pas pu trouver mieux que Saint Jean le Baptiseur de la Montagne d'Adam.

Je l'imagine plutôt petit, brun, avec une gueule à la picasso, le nez de travers et des joues creuses recouvertes d'un peu de barbe drue.

Adamsberg, c'est le genre de flic qui n'existe pas dans la vie, et c'est plutôt heureux : il “sent” les choses, il croise des gens qui “suintent la cruauté” comme il dit. Il ne va pas récolter des indices et interroger des dizaines de suspects. Non, il cible celui qui suinte la cruauté et il va boire un demi à la terrasse d'un café en se massant les tempes.

C'est un des personnages de romans que je préfère. Il n'y a qu'une chose qui me dérange chez lui: sa gestion de son amour pour Camille. Laborieuse, la gestion. L'amour est une évidence ou alors c'est pas de l'amour, c'est autre chose : de l'attirance, du dépit, de la diversion, de l'auto-thérapie, ou de l'auto-destruction ...

Adamsberg, je lui aurais bien collé une addiction sur le dos. Le tabac probablement. Je l'aurais fait s'accrocher à sa cigarette comme à une bouteille d'oxygène.
Mais l'addiction, c'est Danglard qui l'a eu, son collègue qui carbure au p'tit blanc pour tenir le coup, celui dont la femme s'est tirée en lui laissant deux paires de jumeaux et un “petit coucou” en prime. C'est pas gentil pour le gamin de dire ça, c'est pas sa faute à lui s'il est le fruit d'une passion passagère. Danglard a la nausée à la vue de cadavres, ce qui est passablement gênant pour un flic, mais Adamsberg est compréhensif. D'une manière générale, Adamsberg comprend tout malgré son incapacité latente à réfléchir. C'est écoeurant comme il réussit à tout piger sans effort, l'esprit vide et la bière pression à la main. Moi, ça me dépasse et en même temps, faut reconnaître le résultat.

J'avais été déçue par “Pars vite et reviens tard”, parce que l'histoire de peste était un prétexte, or moi, figurez-vous, je m'y connais en la matière. J'ai été naïve sur ce coup là, j'aurais du me douter que Fred Vargas était le genre de fille à utiliser des prétextes pour manipuler une histoire et arriver à ses fins. Elle est aussi capable que ses personnages.
Je viens de finir “L'homme aux cercles bleus”, qui est court mais très bien. Les cercles bleus, c'est aussi un prétexte (ça va devenir une manie), pour étudier les personnalités des protagonistes. J'aime beaucoup quand on se balade dans leurs cerveaux pour mettre le doigt sur leurs doutes et leurs faiblesses.
Et puis j'aime le sens du “détail-qui-tue” chez Vargas, quand Adamsberg regarde un individu et note mentalement le truc qui cloche quand ça ne suinte pas tout simplement. Dans “l'homme aux cercles bleus”, on s'attarde sur l'apparence d'une vieille femme “au visage pas avenant, maigre et masculin, avec des petites dents piquantes de musaraigne.”

VD, qui ne se fie plus aux critiques d'amazon.

lundi 10 novembre 2008

Le gateau aux p'tits bruns de Chantal




(photo non contractuelle)


Recette du jour : Le gateau aux p'tits bruns, à la façon de Chantal, avec dextérité et sans cuisson.




1) Se munir de deux boîtes de "P'tits bruns", petits gateaux connus pour leur habilité à se laisser tremper dans du thé à la mirabelle par certains après-midis pluvieux, devant une série tv.

2) 60 g de beurre doux

3) 7 cuillères à café de sucre

4) 1 oeuf

5) du café soluble


Comment diable réussit-on cette prouesse culinaire ?

- D'abord, il faut mélanger le beurre fondu, le sucre et le jaune d'oeuf. Je dis bien le jaune et non pas l'oeuf entier, sinon ça donne une assiette de vomi marron gluant quand on mélange avec les petits gateaux qui vont lentement et inévitablement se désagréger.

- Ensuite, pendant que Robert monte le blanc en neige, il faut diluer le café dans un peu d'eau. Beaucoup de café, pour que ce soit bien fort, non il n'y a pas de mesure mais il faut parfois savoir compter sur sa chance dans le dosage culinaire.

- Mélanger avec délicatesse la préparation beurre-sucre-jaune avec la neige.

- Prendre un moule à cake et déposer successivement une couche de p'tits bruns (chacun trempé 2 secondes dans le café, histoire de leur donner un "goût café) et une couche de préparation, telle une pyramide des saveurs !
Bon, pi voilà, au frigo 24 h.

Alors attention, on m'informe qu'il ne faut pas mélanger le café avec la préparation, le café sert seulement à imbiber les p'tits bruns ! Mince alors, faites gaffe quoi, on rigole pas avec les recettes comme ça, c'est du sérieux : on commence par se tromper dans la recette et après on se trompe dans les bulletins de vote et ça finit mal.

Pas de cuisson.

VD, qui relaye l'information.



(photo non contractuelle de votre dévouée)

mercredi 5 novembre 2008

Président OBAMA



Il y a un vent de joie qui balaye le monde depuis quelques temps, et un mot magique qui redonne le sourire : Obama. Ce type porte l'espoir de tellement de gens que je ne sais pas comment il fait pour ne pas marcher vouté.
Avant les résultats de l'élection (tombés cette nuit), il y avait des reportages un peu partout : au japon, au sénégal, en europe et les gens qui parlaient d'obama faisaient de grands gestes avec un sourire jusqu'aux oreilles.

Ce qui me marque le plus dans cette campagne, c'est le bonheur des peuples à imaginer qu'un homme jeune, noir, issu d'un milieu modeste, ayant eu une enfance qui, sans être profondément malheureuse, ne peut pas non plus être assimilée à un paradis, et démocrate de surcroit, accède au pouvoir. Et quel pouvoir ! A un des postes les plus importants au monde.

Hier, la télévision française diffusait un court reportage effectué au centre des Etats-Unis : dans la première image, il y avait un jeune homme aux cheveux longs qui venait de glisser son bulletin dans l'urne et il n'en revenait pas, il avait voté pour Obama, il éclatait de rire à chaque fin de phrase. Ensuite, il y avait une femme noire, toute en rondeur qui sautait littéralement de joie en criant : Obama ! Obama ! Obama !
Enfin, il y avait un couple de quadragénaires blancs, tirés à quatre épingles, la mine impassible et les mains croisés. Avec la voix monocorde d'un guichetier de la poste, la femme a déclaré : "Nous, nous sommes pour la famille, les valeurs. (pause). Les valeurs familiales. (pause) On a voté McCain parce qu'on est pour Sarah Palin." (pause) (regard grave).

C'était fou le changement radical entre l'hystérie collective provoquée par Obama et la sorte d'affirmation résignée de ceux votant Mccain.
Les QG des candidats reflétaient ça : Obama avait prévu une grande fête populaire de plus d'un million de personnes et mccain une petite réunion d'un millier de privilégiés dans un hotel luxueux. Et le journaliste d'i-télé ce matin qui en rajoute en disant qu'il s'est emmerdé toute la soirée en couvrant les réactions du camp républicain...

Bon. Voilà une bonne chose de faite (le lapsus : j'avais écrit "une bonne chose de fête" !).
Le type le plus influent du monde s'appelle Barack Obama, c'est un jeune démocrate à la fois blanc et noir.

Hihi. On vient de faire un énorme pas vers la tolérance, l'ouverture d'esprit, la modernité. Oui, "on", parce que je suis certaine que cette élection aura des répercussions sur toutes les mentalités, dans le monde entier.

VD.

Post scriptum : Yahoo titre : "Obama, président du monde".

mardi 4 novembre 2008

Elections américaines vues par Chappatte

La poste.

La grande poste, par opposition aux petites annexes de quartier envahies par les mémés aux heures de pointe, est située dans un immense batiment en pierres brunies par des années de pollution. Les fenêtres sont cachées par d'épais barreaux de fer, comme en prison et la porte à l'origine transparente est recouverte d'une couche de crasse qui lui donne un aspect brouillé parsemé de traces de doigts.
C'est le genre de portes sur lesquelles les gamins aiment écraser leurs junéviles visages en tirant la langue pour bien lécher toutes les bactéries qui s'y trouvent.

Quand on entre dans la grande poste, on ne sait déjà pas où aller : devant, il y a un mur en verre, des deux côtés il y a deux couloirs exigus jonchés de collissimo d'exposition. Bien sûr systématiquement, je prends la sortie pour l'entrée et je me cogne à la pancarte vantant les mérites de la banque postale qui est suspendue à 1,75 mètres du sol.
De là, une marque rouge au front, je fais comme si de rien n'était pour constater qu'environ 25 personnes attendent en file indienne, patiemment, les mains croisées sur leurs bedons, l'oeil rivé à l'horloge en plastique clouée sur un mur couleur vert sale.

Certains soufflent, le sourcil froncé et la mine inquiète. D'autres, résignés, assis sur des chaises d'un bleu électrique qui rappellent les décos de Valérie Damidot, ont le regard vide et les traits avachis. Ils se demandent probablement pourquoi ils ont voté Sarkozy, pourquoi le service public n'a de public et de service que le nom, pourquoi il n'y a qu'un seul guichet ouvert sur dix, pourquoi il n'y a pas de système d'aération, pourquoi le type à côté renifle sans cesse avec un bruit dégoutant qui donne envie de vomir, pourquoi le gamin dans sa poussette n'arrête pas de brailler, pourquoi ils attendent tous depuis trente, quarante-cinq minutes voire une heure, pourquoi la file n'avance pas, qu'est-ce qu'ils font là, qu'est-ce qui sent comme ça. L'urine. Il y a des relans d'urine qui vous soulèvent le coeur à la grande poste, comme dans certains couloirs du métro.

A la grande poste, il n'y a qu'un seul guichet d'ouvert sur dix à 13h30 de l'après-midi, quand les gens sont pressés de reprendre le boulot et qu'ils ont pris sur leur pause déjeuner pour poster un colis à tante Amaranthe.

L'Etat n'a plus d'argent pour payer un deuxième guichetier. Bon, c'est vrai que quand l'Etat a besoin de sous, brusquement, il en trouve, par millions, mais en fait, non, bon peuple, il n'y a pas d'argent, c'est pour ça qu'il faut laisser tomber en ruine les bâtiments publics, fermer les antennes postales pas rentables, supprimer des postes de profs, notamment de profs spécialisés. On s'en fiche des profs, de toute façon, hein, peu importe l'éducation du peuple : moins le peuple apprend à réfléchir, moins on n'a de problèmes pour le gouverner.

Il est où le service public, dis? Il est où ?
Pendant ce temps là, le budget de Nabot explose, faut dire qu'il court Nabot, il brasse de l'air, ça coûte cher. Des résultats? Pourquoi des résultats? Vous voyez bien qu'il fait ce qu'il peut. "Lui, au moins, il fait quelque chose". Oui, il brasse. Il donne un dernier coup de pied dans le dos du service public moribond déjà à terre et repart. Vite ! L'International l'attend, avec sa "belle épouse", dixit Sarah Palin entre deux gloussements.

VD.

lundi 3 novembre 2008

Muffins salés

Tu es gros mais tu ne comptes pas renoncer pour autant aux mets culinaires à base de fromage?
Heureusement, je suis là pour te conseiller, farceur lecteur, dans tes choix et te proposer, avec joie, une nouvelle idée venant enrichir ton carnet de cuisine dans lequel tu notes jalousement toutes tes recettes.

Muffins salés au basilic et féta (sans matière grasse).


Recette de marmiton.org, que j'ai personnellement testé car vois-tu, je ne fais pas les choses à moitié.

Munis-toi de ces quelques ingrédients :

- 200 g de farine
- 1 sachet de levure
- 10 cl de lait
- 3 oeufs
- une grosse poignée de basilic ciselé
- un paquet de féta coupée en dés et / ou du chèvre fort embaumant la pièce et ton frigo par la même ocassion
- quelques olives dénoyautées

Prépare-toi à l'opération :

- un tablier + des mains propres
- un four préchauffé à 180 degrés
- beurre légèrement quelques ramequins individuels (4 en fait)

L'opération en elle-même :

- Mélange farine et levure, fais un puits, ajoute les oeufs, le lait et remue jusqu'à disparition des grumeaux.
- Ajoute le basilic et la féta (et le chèvre si chèvre il y a), verse dans les moules.

Cuisson : environ 30 minutes à 180 degrés.

Tout ceci est d'une grande simplicité et d'un goût délicieux; on peut l'accompagner d'un petit vin rouge.

Voilà. Y a pas de photos parce qu'on a tout mangé.

VD.