mercredi 29 avril 2009

Bordel.

Je crois que c'est l'année de la révélation. Enfin, DES révélations, je me rends compte que j'ai été élevée dans un milieu privilégié, peut-être même très privilégié.
Du coup, quand subitement, on se retrouve confronté à une misère noire, ça sidère. La misère humaine, c'est un grand mot, et les livres géniaux de Zola, mais en vrai, c'est moins "extra". Beaucoup moins.

J'habite un quartier de tarés dans un immeuble de tarés. Au début, c'est folklorique les groupes de dealers en bas de la résidence ou au coin de la rue, la musique qui hurle le soir ou les filles qui claquent leurs talons dans le couloir qui raisonne.
Et puis on se lasse vite, surtout quand on est fatiguée et qu'on a plein de boulot. Après une journée de travail, il ne me plait pas particulièrement de me faire agresser verbalement par une tripotée d'imbéciles oisifs qui passent leurs journées assis sur une marche, la casquette vissée aux oreilles et le verbe facile.

Il ne me plait pas non plus d'entendre hurler à minuit, d'être réveillée par les beuglements de mon voisin ou par mon épileptique de voisine du dessus, de voir placardés dans le hall des appels à témoins de la police pour des tentatives d'enlèvement de gamins, de laver mes draps dans des machines ancestrales qui me les rendent plus sales, de constater que le "gardien" de nuit c'est dix types à casquettes qui ressemblent étrangement aux débiles assis sur leurs marches, d'assister à des agressions tous les jours, de me faire voler ma carte qui me permettait de manger le midi...
J'en ai marre de Koh-Lanta maintenant.

Autrement, ça va, la vie est belle. C'est cool, jvais bientôt chez Bien-Aimé (si je meurs pas de la grippe porcine avant).

VD, tout en optimisme.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Effectivement,l'environnement est loin des plus propices au calme, au repos mérité après une longue journée de labeur.
Je ne savais pas que cette ville était si "koh-lantalesque", bon courage à toi et j'espere que tu as passé un bon week-end chez M.
Bises
Sandrine

PS: je suis contente de te relire à nouveau. Bon, je vais attaquer ton article sur les coeurs au chocolat. Miammmmmmmmmmm.

Votre Dévouée a dit…

Coucou Sandrine ! En fait, c'est pas la ville le problème, c'est mon quartier...
Bizz