Concert. Ani Di Franco. Probablement 1,50 mètre pour 30 kilos, gratte sa guitare pendant des heures, provoque les cris orgasmiques d'une tripotée d'américains, étrange absence de besoin de boire, suscite une envie irrépressible de lui donner des affaires vestimentaires : casquette ou foulard.
Note : les américaines BCBG qui viennent en France pour l'aventure se coiffent comme Post-It, la fille de Sarah Palin, c'est à dire avec une pince ramenant une mèche en boule juste au dessus du front. Très années 80. Laid.
Bref, après avoir passé la première partie à attendre que le nain moustachu devant moi cesse de rouler des pelles à sa petite copine, j'ai eu trop chaud, mais c'était plaisant quand même, surtout le sol qui rebondissait. En plus, j'essayais de comprendre les paroles des chansons vu que les anglophiles s'esclaffaient par endroit et que je voulais m'esclaffer aussi. J'ai donc travaillé mon anglais, ce qui est une bonne chose.
En rentrant, j'ai vu un type dans le métro. Le type que Bien-Aimé et moi on a croisé un jour chez Ikéa en banlieue parisienne, dans un coin un peu pourri après des villes-dortoirs à noms à rallonges. On avait attendu plus d'une heure pour obtenir une livraison et il était à côté de nous. Grand par-dessus beige, coupe au bol totalement improbable pour ce début de XXIeme siècle, cravate rouge et lunettes en métal. Reconnaissable de loin par son style vestimentaire et son maintien.
Quelques jours plus tard, on sort d'un TGV dans une grande ville de province à quelques centaines de kilomètres de là et on le voit, ce même type, qui descend du train devant nous.
Hier, 23h, métro, je vois entrer dans le wagon qui nous suit ce même type, toujours avec sa coupe au bol, ses lunettes et une écharpe à carreaux. Le même type. Une nuit dans Paris.
Comme ça parait trop improbable, en descendant du wagon, on jette un coup d'oeil dans celui où je l'avais vu monter. Oui, c'est bien lui, le même type.
ça se trouve, on vit comme dans The Truman Show, et lui, c'est le réalisateur, qui, comme Hitchcock fait quelques apparitions dans ses créations.
Bon, si je le vois en bas de ma porte, je crie.
VD.
Que d'aventures dans cette vie palpitante.
lundi 27 octobre 2008
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2 commentaires:
quelle coîncidence! ce type vous suit ma parole... L'as-tu revu depuis?
Quelle vie palipitante!
Sandrine
Non, heureusement, il n'était pas dans le rer après, ni en bas de chez nous...
Drôle de coïncidence quand même.
Bises.
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